Comprendre le badminton
Définition de la logique interne du badminton par la Fédération Française de Badminton (FFBad) :
« Sport duel dans lequel le volant, frappé par une raquette, après avoir franchi le filet, doit toucher le sol dans le camp adverse ou ne pas être renvoyé par l’adversaire »
L’histoire du badminton (source Wikipédia)
Les ancêtres du badminton sont multiples. L’échange de volants frappés avec une partie du corps ou un instrument remonte à plus de deux millénaires en Chine4. Au Japon, on pratiquait le hanetsuki (en) vers la fin de l’époque médiévale. En Europe, l’un des ancêtres du badminton est le battledore and shuttlecock pratiqué en Angleterre dès le Moyen Âge, l’objectif du jeu étant de maintenir en l’air un shuttlecock (volant) à l’aide d’une battledore (raquette ou palette5)6. On trouve des images du jeu de volant dans les peintures d’artistes du XVIIe siècle (voir par exemple La Fillette au Volant de Chardin).
La pratique féminine du jeu de volant, ancêtre du badminton, remonte au moins au XVIIIe siècle, où des peintres comme Fragonard et Chardin ont témoigné de cette activité chez les jeunes filles de bonnes familles7.
Quant aux règles du badminton actuel, elles furent élaborées en 1873 : des officiers anglais revenus des Indes, se trouvant réunis dans le château du Duc de Beaufort à Badminton (ville anglaise du Gloucestershire), en vinrent à évoquer le jeu indien du « poona », qui se pratiquait avec une raquette et une balle légère. Ils se mirent alors en tête d’y jouer. Mais n’ayant pas de balle sous la main, ils décidèrent d’utiliser un bouchon de champagne, auquel ils attachèrent quelques plumes. Amusés et séduits par leur trouvaille, ils décidèrent de faire connaître ce jeu, sous le nom du château où il était né : Badminton8,9,10. Le nom commun badminton est donc un onomastisme. Quatre ans plus tard, les premières règles du jeu étaient publiées.
La première championne du monde officieuse est Elisabeth Thomson en 1900 lors du All England Championship. Les Internationaux de France sont marqués par C. Radeglia qui remporte l’épreuve à cinq reprises.
En 1934, la fédération internationale de badminton (BWF) est créée.
À partir de 1957, la meilleure équipe féminine est désignée par l’Uber Cup.
Le comité olympique a décidé d’inscrire cette discipline aux Jeux olympiques de Barcelone en 1992, à la suite d’une démonstration à Séoul, quatre années auparavant. Le simple et double hommes, le simple et double dames ainsi que le double mixte sont les 5 épreuves présentées aux JO. Sa pratique en mixte est particulièrement reconnue au niveau Olympique11.
Avant 2006 et le passage aux sets de 21 points, les sets étaient en 11 points pour les femmes alors qu’ils étaient de 15 points pour les hommes12
Actuellement, les meilleurs joueurs mondiaux sont originaires de Chine, d’Indonésie, de Corée, du Japon ou de Malaisie. En Europe, seulement deux pays rivalisent avec les Asiatiques : le Danemark principalement et l’Angleterre. En 2014, la France fonde ses espoirs sur les épreuves en mixte, catégorie où elle se sent la plus apte à rivaliser à un niveau international13.
Les règles simplifiées (sources FFBad)
1- Le scoreUn match se joue au meilleur de trois sets en 21 points : le camp qui le premier remporte 2 sets, gagne le match. Le camp gagnant un échange ajoute un point à son score.
A 20 égalité, le set est prolongé : c’est le camp qui mène avec 2 points d’écart qui remporte le set. A 29 égalité, le camp marquant le premier 30 gagne le set. Le camp gagnant un set sert en premier dans le set suivant.
Ce système de comptage est valable pour les 5 disciplines du Badminton : Simple Messieurs, Simple Dames, Double Messieurs, Double Dames et Double Mixte. |
2- Pour commencer un matchAvant le début du match, les équipes tirent au sort, soit avec un volant, soit avec une pièce. L’équipe gagnant le tirage au sort exerce son choix :
L’équipe perdant le tirage au sort exerce son choix sur l’autre alternative.
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3- Interruptions et changement de demi-terrainQuand le score atteint la première fois dans le set 11, les joueurs bénéficient d’un arrêt de jeu de 60 secondes.
Entre chaque set, cette interruption est de 120 secondes. Les joueurs changent de demi-terrain à la fin de chaque set, et au troisième set, lorsque le score atteint la première fois 11. |
4- Position des joueurs en simpleAu début du set et chaque fois que le score est pair, le serveur sert à droite. Si le score est impair il sert à gauche.
Si le serveur gagne l’échange il marque le point et sert dans la zone alternative. Si le receveur gagne l’échange, il marque un point et prend le service. |
5- Position des joueurs en doubleAu début du set et quand le score est pair, le serveur sert depuis la zone de droite. Quand le score est impair il sert depuis la zone de gauche.
Lorsque le camp du serveur gagne l’échange, celui-ci marque un point et le même serveur sert depuis l’autre zone de service. Si c’est le camp du receveur qui gagne l’échange, c’est lui qui marque un point. Le camp du receveur devient serveur. Les positions (du côté gagnant et du côté perdant) restent alors inchangées. |
6- Le serviceAu moment de la frappe, la raquette doit être inclinée vers le bas et le volant doit être frappé sous la taille. La taille est une ligne imaginaire située au niveau de la partie la plus basse de la dernière côte du serveur. Pendant l’exécution du service, serveur et receveur doivent avoir leurs pieds en position stationnaire. |
7- Les principales fautesIl y a faute si : le volant tombe en dehors des limites du terrain, passe à travers ou sous le filet, ne franchit pas le filet, touche le corps ou les vêtements d’un joueur, est frappé dans le camp opposé, est frappé 2 fois de suite par le même joueur ou un joueur et son (sa) partenaire. Il y a faute si le joueur touche le filet ou le poteau avec sa raquette, ses vêtements ou son corps, envahit le terrain de l’adversaire par dessus le filet (sauf s’il « suit » son geste), fait obstruction vis à vis de l’adversaire (l’empêche d’exécuter son coup), distrait volontairement son adversaire. |